Clause de non-concurrence en 2025 : erreurs courantes et bonnes pratiques hihi
• Etienne LG

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Les clauses de non-concurrence restent un outil clé pour protéger les intérêts légitimes d’une entreprise après la rupture d’un contrat de travail ou d’un contrat commercial. En 2025, la tendance jurisprudentielle (et les pratiques de place) confirment les mêmes exigences : finalité légitime, limitation dans le temps et l’espace, et contrepartie financière réelle.
1) Conditions de validité — le triptyque classique
Intérêt légitime : protéger un savoir-faire, une clientèle, une information stratégique.
Limitation raisonnable : durée généralement 6 à 24 mois selon le poste et le secteur ; périmètre géographique proportionné.
Contrepartie financière : un montant suffisant (souvent un pourcentage de la rémunération) et versé effectivement.
2) Erreurs fréquentes à éviter
Formulation trop large (« toute activité dans le secteur tech ») → préférez un périmètre précis.
Durée excessive sans justification.
Contrepartie symbolique ou conditionnelle → risque de nullité.
Absence de clause de levée (l’employeur peut renoncer mais doit le prévoir et respecter un délai).
3) Bonnes pratiques (employeurs et partenaires)
Décrire le marché visé (produits, canaux, zone).
Indexer la contrepartie sur la rémunération (ex. 30 % du fixe mensuel).
Prévoir une clause de renonciation avec délai clair (ex. 15 jours après départ).
Vérifier la cohérence avec la confidentialité et la non-sollicitation.
Astuce : pensez à une clause de non-débauchage ciblée (clients/équipe) quand la non-concurrence stricte n’est pas nécessaire.
4) Côté salarié / cocontractant : comment contester ?
Disproportion manifeste (durée/zones trop larges).
Absence ou faiblesse de la contrepartie.
Manque d’intérêt légitime avéré.
En pratique, la négociation amiable (réduction de périmètre + ajustement financier) aboutit souvent plus vite qu’un contentieux.